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Prête moi ta plume
Voici mes petis poèmes sans prétention, juste pour le plaisir du partage !
En espérant que vous aurez autant de plaisir à les lire que j'en ai eu à les écrire !!!
SOUS COPYRIGHT ILS NE SONT PAS LIBRES DE DROITS -
Par CathyM le 16 Septembre 2011 à 13:18
Un serpent venimeux tranquillement s’immisce
Entre les nœuds formés à la hâte
Au fond de ma gorge serrée.
Il se faufile hardiment et glisse,
S’insinue dans mon corps d’acrobate,
Perfore mon cœur pétrifié.
L’angoisse et le venin de concert se réjouissent,
Activent des sentiments disparates,
Empoisonnent mes pensées.
Je me réfugie, terrifiée, dans l’imaginaire,
A l’affût de ma jeunesse, ma souplesse légendaire.
En vain, je suis désormais ligotée, prisonnière.
J’ouvre les yeux ; j’entre dans l’hiver.
Je suis l’étang gelé, une statue de pierre,
La proie des intempéries des fientes et du lierre.
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Par CathyM le 2 Juin 2011 à 09:22
Devant ma page blanche
Fébrile je peux tout dire et avouer
Ma tristesse ou ma félicité
De voir le sort de certaines gens
Destins sordides ou exceptionnels
Le monde est injuste quand il n’est pas cruel
Partial, égoïste, gâtant les uns, affamant les autres
La multitude est complice et impuissants les quelques apôtres
Et pourquoi ne pas effacer tout cela ?
Devant ma page blanche
Je bâtis les possibles lendemains
Je souhaite mordillant ma plume
Que d’autres avec moi prennent leur cœur par la main
Pour donner à tout un chacun la chance
De partager les plages et non pas le bitume
Sur Terre on devrait tous avoir un jardin
Retrousser ses manches le matin et rire au clair de lune
Et pourquoi ne pas réécrire ce qui ne va pas ?
Devant ma page blanche
Je prends ma revanche
A ma portée tout est possible
Du rêve à la réalité je jubile
Libre d’inventer de créer
Une autre vie un autre monde
Où entrainés tous dans la même et belle ronde
On ne laisserait personne ni souffrir ni pleurer
Et pourquoi ne pas rêver comme ça ?
Devant ma page blanche
Remplie de merveilleux graffiti
Multicolores illustrant mon espérance
Si peu utiles à mes amis
Ceux qui peinent quotidiennement
Pour avoir trois fois rien
Je les entends rire entre deux larmes
Avec l’espoir comme carburant
Ils avancent chaque jour en se disant
Et pourquoi pas ici-bas ?
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Par CathyM le 16 Avril 2011 à 19:55
Ami -Amour, mon cœur déborde de sentiments
De déferlantes caresses, et de houleux serments
Ô mon amour mon corps connaît une douce tempête,
Trois- mâts qui tangue de bonheur quand tu répètes
Que tu m’aimes ; A vive allure notre désir nous mène
Amour, sous les rayons complices d’un seul témoin
Là où le monde nous oubliera, oui très loin
Où cessera le typhon ; Alors sur une mer étale
Ami – Amour, nos deux corps ne faisant plus qu’un
Le zéphyr bercera notre quiétude abyssale.
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Par CathyM le 15 Janvier 2011 à 15:22
Approche un peu ! Vois comme tu es laide !
Vois ! Cette bouche rouge et brillante, celle de l’amante
Qui donnent de doux baisers et murmure de suaves poèmes
Cette bouche là, oui, c’est bien la même !
Commande également aux mortelles tourmentes.
Vois ! Ces yeux si grands, si riches en couleurs, des cils par milliers
Ils sont pourtant aveugles à l’enfant sans jouet
Celui qui fait des briques au Pakistan ou celui sodomisé par l’Occident.
Vois ! Cette chevelure ondulée et soyeuse, ne peut me dissimuler
De quel égoïsme tu tresses tes pensées, tes rêves, tes souhaits
Tandis que tu laisses s’emmêler les conflits qui te rapportent pétrole et diamants.
Vois ! Ces mains aux doigts longs et fins, fraîchement manucurées,
Sont douces et lisses ! Et pourtant ne caressent que du papier
Tandis que ton frère, ta sœur tendent leur joue en sueur, en sang
Accumulant chaque jour plus de raisons de pleurer, encore et toujours déchirés.
Vois ! Cette silhouette svelte, élancée, cette allure enjouée
Ne saurait me celer comme tu cours à petites foulées,
Dans l’espoir de perdre une partie de l’humanité
Comme si elle était superflue, comme si elle gênait, comme si tu avais le pouvoir d’en juger.
Vois ! Comme tu t’éloignes du miroir pour ne plus voir ni entendre !
J’aimerais que tu te regardes en face, pour cesser de te mentir et pourquoi pas, t’embellir !
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Par CathyM le 11 Décembre 2010 à 19:33
Sol lucet omnibus
Le soleil brille pour tout le monde
Petits phaétons, imitez votre père
Ouvrez toutes grandes les frontières
Laissez entrer la lumière
Et jetez vos oeillères
Vous vous surprendrez alors à sourire à tous et souvent
A l'étoile Polaire, au Zéphir, aux Naïades, au Levant
Vous verrez vos enfants semer le partage, graine féconde
Et répandre le Bonheur comme un virus contagieux
N'attendez pas, n'attendez plus un autre monde
Vous retrouverez le Paradis si vous faites de votre mieux
Chacun peut suivre le conseil, souverain ou myrmidon
Tendez, tendez l'oreille, écoutez cette chanson :
"Puisque une ombre illumine
Les tranchées en ruines
Tu vas de l'avant
Puisque ton coeur chemine
Tes yeux examinent
Au delà des carcans
Puisque les bras ouverts
Sans voir de barrières
Tu marches confiant
Puisque tu crois, c'est sublime
En toi, imagine
Quel pas de géant !"
Le soleil luit pour tout le monde
Petits phaétons, imitez votre père
Dont les rayons réchauffent même les pierres...
©CathyM 11décembre2010
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Par CathyM le 12 Juin 2010 à 17:31
Et même si cela me peine
Il faut que je t'emmène
Là où ça fait mal
Dans le secret de mon coeur
Au beau milieu d'un vrai dédale
Où jaillit une source de lumières et de douceur
Mais pas seulement...
Il y a aussi des sentiments fatigués
Il y a aussi des caresses avortées
Il y a aussi des rêves évaporés
Il y a ausssi des sourires fanés
Et même si cela me gêne
Il faut que je t'emmène
Au puits de la noirceur
Plus loin que tu ne l'imagines
Plonger aux confins de mon coeur
Où le verbe aimer, abandonné, est tombé en ruines
Alors maintenant
Il y a aussi des baisers noyés
Il y a aussi la tendresse ensablée
Il y a aussi cette cruelle vérité
Qu'il va falloir affronter...
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Par CathyM le 12 Juin 2010 à 15:52
Avec les blanches et les noires
Bach, Beethoven, Mozart
Et tant d'autres ont écrit des merveilles
Qui longtemps encore raviront nos oreilles
Si l'orchestre peut jouer ces partitions
C'est grâce à l'unisson d'instruments divers
A vent, à cordes, à percussion
Chacun son style, son utilité, son univers.
Les notes, les sons, aériens, flottent dans les airs
Se croisent, se métissent, se fondent et se mélangent.
Les accords, les rythmes sont multiples pour nous plaire
Féconds grâce au mouvement, riches grâce à l'échange.
La symphonie n'étouffe pas la pop ou le rock
La sonate n'attaque ni la soul ni le folk
Le jazz n'a pas peur de la bossa, de l'opéra
Le gospel, le slam ou le rap ne se déchirent pas
Plurielle toute la musique a sa place sur Terre
Retenons la leçon, abolissons les frontières ...
©Mai 2010-CathyM
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Par CathyM le 2 Mai 2010 à 12:28
Il s’avance et rit, ses dents jaunies habillent un sourire scélérat. Son pas est lent, assuré qu’il est d’arriver à ses fins.
Il s’incline pour te saluer et prend ta main pour conduire la danse : un pas en avant, trois pas en arrière. C’est ainsi qu’à reculons il t’emmène et vous quittez le bal, prenez l’ascenseur.
La descente programmée au sous – sol se fait insidieusement : tu bats toujours la mesure mais la musique s’estompe pour bientôt faire place à un sinistre silence. Tu prends conscience soudain d’être séquestrée. Il n’y a pas d’issue, cependant tu tentes de fuir.
En vain.
Alors tu fixes celui qui te fait face : peu à peu la lumière déserte ton regard, tes lèvres se crispent de douleurs, tes mains tâtonnent le néant. Et ton cœur ? Il bat toujours, lui ! Il cherche désespérément …de l’Amour ? Un peu de compassion ? Une once de pitié à défaut de piété ? La charité, peut-être…
Peine perdue.
Tu capitules, finalement. Le spectre rit de plus belle. Ses dents à présent rougies de ton sang habillent un sourire conquérant. Tu ne l’as pas désiré, toutefois tu l’as épousé. Il ne te quittera plus jamais car vous êtes unis par des liens d’airains qui se resserreront encore au fil du temps.
Ce compagnon se nomme Misère. Prenons garde, il rôde encore souvent, hélas !©2010-CathyM
P.S : Le XXI e siècle, loin d’éradiquer ce fléau semble l’entretenir comme les premiers hommes devaient entretenir le feu précieux. Nécessité oblige. La satiété, la richesse de quelques uns s’édifient sur la faim et la pauvreté de tous les autres. L’humanité aujourd’hui grandit en nombre, non pas en fraternité, malheureusement…
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Par CathyM le 22 Mars 2010 à 17:56
Quand j’étais enfant,
J’observais le savetier en pensant bien le remplacer un jour
Celui-ci m’a transmis plus que son savoir, son Art.
Aujourd’hui,
Je ne trouve pas ma place dans la société, le chômage me laisse à l’écart.
Quand j’étais enfant,
Je ne portais à la bouche que le fruit fraîchement cueilli,
Je me délectais, gourmand, de quelques saveurs uniquement
Aujourd’hui
Pressé, j’avale sans mâcher, pour déjeuner je n'ai qu'une demie heure seulement !
Quand j’étais enfant,
J’étais émerveillé par les couleurs de l’automne et animé de l’espoir qu’insuffle le printemps
Aujourd’hui
J’ai réappris le nom des quatre saisons : Cataclysme, tempête, séisme et ouragan !
Quand j’étais enfant,
J’adorais mon ours en peluche que je serrais contre mon cœur
Aujourd’hui
Affamé, tout seul sur sa banquise, il se meurt …
Quand j’étais enfant,
J’’habitais un village d’une centaine d’âmes , j’ avais mille amis
Aujourd’hui
Je vis parmi des millions de personnes, mais solitaire, sans vie.
Pourquoi ai-je peur de l’avenir ???
©2010-CathyM
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Par CathyM le 17 Janvier 2010 à 15:08
Une douce musique pénètre mon sommeilEvanouïs les rêves insensés, je m’éveille
Je laisse le coton pour embrasser l’acier
Un monde généreux pour un monde sans pitié.
Une toute petite voix murmure à mon oreille
« Je t’aime toi, toi à nulle autre pareille,
Tantôt si séduisante, tantôt si cruelle,
Tu donnes tant, tu reprends tout, tu m’ensorcelles »
Cher amant, tu te leurres : je donne la Vie
C’est toi qui de tout temps au nom de l’amour détruit.
Tu les nommes : Croisades , Djihad, Hérésies...
J’assiste impuissante à des massacres gratuits !
Tu peux me supplier, psalmodier dans la nuit,
Toi seul doit changer et cesser les infamies.
© 2010-CathyM
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