• Prête moi ta plume

    Prête moi ta plume
    Voici mes petis poèmes sans prétention, juste pour le plaisir du partage !
    En espérant que vous aurez autant de plaisir à les lire que j'en ai eu à les écrire !!!

    SOUS COPYRIGHT ILS NE SONT PAS LIBRES DE DROITS

  •  

    Un serpent venimeux tranquillement s’immisce

    Entre les nœuds formés à la hâte

    Au fond de ma gorge serrée. 

     

    Il se faufile hardiment et glisse,

    S’insinue dans mon corps d’acrobate,

    Perfore mon cœur pétrifié. 

     

    L’angoisse et le venin de concert se réjouissent,

    Activent des sentiments disparates,

    Empoisonnent mes pensées.

     

     

    Je me réfugie, terrifiée, dans l’imaginaire,

    A l’affût de ma jeunesse, ma souplesse légendaire.

    En vain, je suis désormais ligotée, prisonnière. 

     

    J’ouvre les yeux ;  j’entre dans l’hiver.

    Je suis l’étang gelé, une statue de pierre,

    La proie des intempéries des fientes et du lierre.

     

     Voir l'illustration d'Aalia 

     

    ©CathyM-Septembre 2011

     

     

     

     

     

     

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    Devant ma page blanche 

    Fébrile je peux tout dire et avouer 

    Ma tristesse ou ma félicité 

    De voir le sort  de certaines gens 

    Destins sordides ou exceptionnels 

    Le monde est injuste quand il n’est pas cruel 

    Partial,  égoïste, gâtant les uns, affamant les autres 

    La multitude est complice et impuissants les quelques apôtres 

    Et pourquoi ne pas effacer tout cela ?  

     

    Devant ma page blanche 

    Je bâtis les possibles lendemains 

    Je souhaite mordillant ma plume 

    Que d’autres avec moi prennent leur cœur par la main 

    Pour donner à tout un chacun la chance 

    De partager les plages et non pas le bitume 

    Sur Terre on devrait tous avoir un jardin 

    Retrousser ses manches le matin et rire au clair de lune 

    Et pourquoi ne pas réécrire ce qui ne va pas ?  

     

    Devant ma page blanche 

    Je prends ma revanche 

    A ma portée tout est possible 

    Du rêve à la réalité je jubile 

    Libre d’inventer de créer 

    Une autre vie un autre monde 

    Où entrainés tous dans la même et belle ronde 

    On ne laisserait personne ni souffrir ni pleurer 

    Et pourquoi ne pas rêver comme ça ? 

     

    Devant ma page blanche 

    Remplie de merveilleux graffiti 

    Multicolores illustrant mon espérance  

    Si peu utiles à mes amis 

    Ceux qui peinent quotidiennement 

    Pour avoir trois fois rien 

    Je les entends rire entre deux larmes 

    Avec l’espoir comme carburant 

    Ils avancent chaque jour en se disant   

    Et pourquoi pas ici-bas ?

     

     

    ©CathyM-Mai2011

     

     

     

     

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    Ami -Amour, mon cœur déborde de sentiments

     De déferlantes caresses, et de houleux serments

    Ô mon amour mon corps connaît une douce tempête,

    Trois- mâts qui tangue de bonheur quand tu répètes

    Que tu m’aimes ; A vive allure notre désir nous mène

    Amour, sous les rayons complices d’un seul témoin

    Là où le monde nous oubliera, oui très loin

    Où cessera le typhon ; Alors sur une mer étale

    Ami – Amour, nos deux corps ne faisant plus qu’un

    Le zéphyr bercera notre quiétude abyssale.

      

     ©CathyM-avril 2011

     

     

     

     

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    Approche un peu ! Vois comme tu es laide !

     

     

    Vois ! Cette bouche rouge et brillante, celle de l’amante

    Qui donnent de doux baisers et murmure de suaves poèmes

    Cette bouche là, oui, c’est bien la même !

    Commande également aux mortelles tourmentes.

     

    Vois ! Ces yeux si grands, si riches en couleurs, des cils par milliers

    Ils sont pourtant aveugles à l’enfant sans jouet

    Celui qui fait des briques au Pakistan ou celui sodomisé par l’Occident.

     

    Vois ! Cette chevelure ondulée et soyeuse, ne peut me dissimuler

    De quel égoïsme tu tresses tes pensées, tes rêves, tes souhaits 

    Tandis que tu laisses s’emmêler les conflits qui te rapportent pétrole et diamants.

     

    Vois ! Ces mains aux doigts longs et fins, fraîchement manucurées,

    Sont douces et lisses ! Et pourtant ne caressent que du papier

    Tandis que ton frère, ta sœur tendent leur joue en sueur, en sang

    Accumulant chaque jour plus de raisons de pleurer, encore et toujours déchirés.

     

    Vois ! Cette silhouette svelte, élancée, cette allure enjouée

    Ne saurait me celer comme tu cours à petites foulées,

    Dans l’espoir de perdre une partie de l’humanité

    Comme si elle était superflue, comme si elle gênait, comme si tu avais le pouvoir d’en juger.

     

    Vois ! Comme tu t’éloignes du miroir pour ne plus voir ni entendre !

    J’aimerais que tu te regardes en face, pour cesser de te mentir et pourquoi pas,  t’embellir !

     

     

     

     

    ©CathyM  janvier2011

     

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  • Sol lucet omnibus

     

    Le soleil brille pour tout le monde

    Petits phaétons, imitez votre père

    Ouvrez toutes grandes les frontières

    Laissez entrer la lumière

    Et jetez vos oeillères

    Vous vous surprendrez alors à sourire à tous et souvent

    A l'étoile Polaire, au Zéphir, aux Naïades, au Levant

    Vous verrez vos enfants semer le partage, graine féconde

    Et répandre le Bonheur comme un virus contagieux

    N'attendez pas,  n'attendez plus un autre monde

    Vous retrouverez le Paradis si vous faites de votre mieux

    Chacun peut suivre le conseil,  souverain ou myrmidon

    Tendez, tendez l'oreille, écoutez cette chanson :

     

     

    "Puisque une ombre illumine

    Les tranchées en ruines

    Tu vas de l'avant  

    Puisque ton coeur chemine

    Tes yeux examinent

    Au delà des carcans

    Puisque les bras ouverts

    Sans voir de barrières

    Tu marches confiant

    Puisque tu crois, c'est sublime

    En toi, imagine

    Quel pas de géant !"

     

    Le soleil luit pour tout le monde

    Petits phaétons, imitez votre père

    Dont les rayons réchauffent même les pierres...

     

     

     ©CathyM   11décembre2010

     

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  • Et même si cela me peine
    Il faut que je t'emmène
    Là où ça fait mal
    Dans le secret de mon coeur
    Au beau milieu d'un vrai dédale
    Où jaillit une source de lumières et de douceur
    Mais pas seulement...

    Il y a aussi des sentiments fatigués
    Il y a aussi des caresses avortées
    Il y a aussi des rêves évaporés
    Il y a ausssi des sourires fanés


    Et même si cela me gêne
    Il faut que je t'emmène
    Au puits de la noirceur
    Plus loin que tu ne l'imagines
    Plonger aux confins de mon coeur
    Où le verbe aimer, abandonné, est tombé en ruines
    Alors maintenant

    Il y a aussi des baisers noyés
    Il y a aussi la tendresse ensablée
    Il y a aussi cette cruelle vérité
    Qu'il va falloir affronter...



    ©CathyM10juin2010

     

     

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  • Avec les blanches et les noires
    Bach, Beethoven, Mozart
    Et tant d'autres ont écrit des merveilles
    Qui longtemps encore raviront nos oreilles

    Si l'orchestre peut jouer ces partitions
    C'est grâce à l'unisson d'instruments divers
    A vent, à cordes, à percussion
    Chacun son style, son utilité, son univers.

    Les notes, les sons, aériens, flottent dans les airs
    Se croisent, se métissent, se fondent et se mélangent.
    Les accords, les rythmes sont multiples pour nous plaire
    Féconds grâce au mouvement,  riches grâce à l'échange

    .

    La symphonie n'étouffe pas la pop ou le rock
    La sonate n'attaque ni la soul ni le folk
    Le jazz n'a pas peur de la bossa, de l'opéra
    Le gospel, le slam ou le rap ne se déchirent pas

    Plurielle toute la musique a sa place sur Terre
    Retenons la leçon, abolissons les frontières ...




    ©Mai 2010-CathyM

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  • Il s’avance et rit, ses dents jaunies habillent un sourire scélérat. Son pas est lent, assuré qu’il est d’arriver à ses fins.

    Il s’incline pour te saluer et prend ta main pour conduire la danse : un pas en avant, trois pas en arrière. C’est ainsi qu’à reculons il t’emmène et vous quittez le bal, prenez l’ascenseur.

    La descente programmée au sous – sol se fait insidieusement : tu bats toujours la mesure mais la musique s’estompe pour bientôt faire place à un sinistre silence. Tu prends conscience soudain d’être séquestrée. Il n’y a pas d’issue, cependant tu tentes de fuir.

    En vain.

    Alors tu fixes celui qui te fait face : peu à peu la lumière déserte ton regard, tes lèvres se crispent de douleurs, tes mains tâtonnent le néant. Et ton cœur ? Il bat toujours, lui ! Il cherche désespérément …de l’Amour ? Un peu de compassion ? Une once de pitié à défaut de piété ? La charité, peut-être…

    Peine perdue.

    Tu capitules, finalement. Le spectre rit de plus belle. Ses dents à présent rougies de ton sang habillent un sourire conquérant. Tu ne l’as pas désiré, toutefois tu l’as épousé. Il ne te quittera plus jamais car vous êtes unis par des liens d’airains qui se resserreront  encore au fil du temps.

    Ce compagnon se nomme Misère. Prenons garde, il rôde encore souvent, hélas !

    ©2010-CathyM

    P.S : Le XXI e siècle, loin d’éradiquer ce fléau semble l’entretenir comme les premiers hommes devaient entretenir le feu précieux. Nécessité oblige. La satiété, la richesse de quelques uns s’édifient sur la faim et la pauvreté de tous les autres. L’humanité aujourd’hui grandit en nombre, non pas en fraternité, malheureusement…

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  •  Quand j’étais enfant,

    J’observais le savetier en pensant bien le remplacer un jour

    Celui-ci  m’a transmis plus que son savoir, son Art.

    Aujourd’hui,

    Je ne trouve pas ma place dans la société,  le chômage me laisse à l’écart.

     

    Quand j’étais enfant,

    Je ne portais à la bouche que le fruit fraîchement cueilli,

    Je me délectais, gourmand,  de quelques saveurs  uniquement

    Aujourd’hui

    Pressé, j’avale sans mâcher, pour déjeuner je n'ai qu'une demie heure seulement !
     
     

    Quand j’étais enfant,

    J’étais émerveillé par les couleurs de l’automne et animé de l’espoir qu’insuffle le printemps

    Aujourd’hui

    J’ai réappris le nom des quatre saisons : Cataclysme, tempête, séisme et ouragan !

     

    Quand j’étais enfant,

    J’adorais mon ours en peluche que je serrais contre mon cœur

    Aujourd’hui

    Affamé, tout seul sur  sa banquise, il se meurt …

     

    Quand  j’étais enfant,

    J’’habitais un village d’une centaine d’âmes , j’ avais mille amis

    Aujourd’hui

    Je vis parmi  des millions de personnes, mais solitaire,  sans vie.

     

    Pourquoi ai-je peur de l’avenir ???

     

     

     

    ©2010-CathyM

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  • Une douce musique pénètre mon sommeil

    Evanouïs les rêves  insensés, je m’éveille

    Je laisse le coton pour embrasser l’acier

    Un monde généreux pour un monde sans pitié.

     

    Une toute petite voix murmure à mon oreille

    « Je t’aime toi, toi à nulle autre pareille,

    Tantôt si séduisante, tantôt  si cruelle,

    Tu  donnes tant, tu reprends tout, tu m’ensorcelles »

     

    Cher amant, tu te leurres : je donne la Vie

    C’est toi qui de tout temps  au  nom de l’amour détruit.

    Tu les nommes : Croisades , Djihad, Hérésies...

     

    J’assiste impuissante à des massacres gratuits !

    Tu peux me supplier, psalmodier dans la nuit,

    Toi seul doit changer et cesser les infamies.



    © 2010-CathyM

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