• Le saute-ruisseau

    Saute-ruisseau

     (n.m inv du XVIIIes).

     

    C’est un jeune garçon, petit clerc, chargé des courses : c’est bien entendu à pied que ce messager va livrer ses colis et ses plis, en courant aux quatre coins de la ville, enjambant avec légèreté les divers obstacles, caniveaux ou rigoles des rues à cette époque.La part du colibri

    Dans la célèbre série « Fortune de France » de Robert Merle, j’ai rencontré avec beaucoup de plaisir, le petit « vas-y-dire » qui lui aussi court, vole et porte notre missive très rapidement et ce, contre une petite piécette…Suivez_moi_jeune_hommeLe plus surprenant, c’est que cette si  mignonne locution vient de …

    l’argot militaire !!!

     Impossible n’est pas français, c’est bien connu !


    Vers 1880, la gent féminine, celles que l'on nommait les «élégantes »,  aura également son  « saute-ruisseau » : une petite pince accrochée à la ceinture qui permet de relever la longue jupe, sans se baisser, et d’éviter ainsi la poussière des chemins  …



    « Dominique LapierreUn uranien »
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  • Commentaires

    2
    Jean-Francis
    Mardi 2 Mars 2010 à 22:47
    Involontaire association d'idées : ce saute ruisseau me fait penser à deux jolies chansonnettes de Brassens , et pourtant ça n'a rien à voir ! Encore que...
    "Il suffit de passer le pont..." et "Pour sauter l'gros sourceau de pierre en pierre...etc"
    (S'il te plaît, ne repousse pas du pied mes petits cochons)
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    1
    Vendredi 26 Février 2010 à 23:48
    et moi je saute au lit !
    Bisous et très bon week-end
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